Sale temps pour les hommes

Ca fait un moment que je traine de la godasse sur internet.

Moi-même devenant une femme (tousse, tousse)  je ne visite plus ces horripilants blogs de pré-ados en chaleur tombant en catalepsie à la simple vue d’un torse qui brille (oui, moi aussi j’ai vu twilight !). Non, non maintenant je visite des blogs de femme (re-tousse, tousse) ayant un job ou pas, des enfants ou pas, un mari ou pas ou plusieurs et qui te le raconte.

Et grâce à mon formidable sens de l’observation (s’étouffe) j’ai remarqué qu’il est tendance de donner un surnom à tous les êtres vivants qui vous entoure.

la première victime des surnoms horripilants, ce sont les maris. Sauf qu’il ne faut pas dire mari, parce que c’est trop banal, ni chéri parce que je n’sais pas, c’est trop chocolat. Alors elles disent mon homme. Bon OK, mon homme ça passe. Sauf que non, parce qu’il faut se DIS-TIN-GUER. Donc on va rajouter un Z devant, selon une improbable invention orthographique (et pourtant quand on connait ma moyenne en dictées du primaire, on sait que j’en connais un rayon en improbabilité orthographique !).

L’homme devient donc un zhomme ou zhome ou zom même, sorte d’apparition bionique. C’est même plus mon zhomme, c’est zhomme tout court. Sauf que quand je lis zhomme, je pense à zob, c’est plus fort que moi. Donc l’homme en serait réduit à n’être qu’un pénis exprimant de temps en temps un avis susceptible d’apparaitre dans la vie 2.0 de sa femme, non pardon de sa zfemme. Alors bon gnagnagna féminisme. Moi je dis, que l’homme ne peut être réduit à une bite géante qui se promène et qui ne pense presque rien.

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Attendez, je relis ma phrase, je réfléchis et je reviens.